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  • Pourquoi signer le référendum quel que soit votre avis ?
    Le référendum permettra à la population d’accepter ou refuser l’usage de fonds publics importants (plus de CHF 2 mio.) pour un projet destiné à l'économie privée de surcroît sinistrée. En aucun cas ce référendum n'a pour but de supprimer un restaurant. Le processus du vote du préavis par le conseil communal du 5.10.2020 a été bâclé et effectué dans la précipitation. Il n’est probablement pas représentatif de la volonté de la population. En signant le référendum, la population pourra se prononcer sereinement.
  • Un restaurant restera au centre du village...
    Le plan partiel d’affectation voue obligatoirement cette parcelle à la restauration et à l’hôtellerie jusqu’en 2035. En outre, n’oublions pas que la commune a, sur son territoire, 5 autres cafés-restaurants. L’actuel Hôtel-restaurant des Alpes est situé sur une parcelle affectée spécifiquement à l’hôtellerie restauration, conformément au Plan partiel d’affectation « Les Alpes II » en particulier l’art. 3 à sa page 8. Au mieux dès 2036, seule une révision du Plan partiel d’affectation alors validée par le Conseil Communal pourrait faire changer son affectation. Un investisseur privé ne peut pas transformer l'hôtel-restaurant des Alpes en bloc d'appartements locatifs ou PPE.
  • Les coûts et l’importance des travaux de rénovation sont inconnus et sous-estimés ...
    Les dernières rénovations d’importance ont été faites il y a une vingtaine d’années et un certain nombre de pièces n’ont pas été redécorée ou adaptée au standard actuel. En outre, des questions restent ouvertes concernant l’état véritable du bâtiment. Nous ne savons pas s’il y a de l’amiante, nous ne connaissons pas l’état de la toiture, une expertise rapide des installations de cuisine arrête que l’état général est acceptable. Toutefois, il est fort à craindre que la reprise de l’exploitation par un nouveau repreneur engendre une demande de mise en conformité des installations. C’est d’ailleurs pour cette raison que la Commission des finances a décidé d’amender le préavis. Aussi, le Conseil communal n’autorise que l’achat du bâtiment. Il va toutefois sans dire que les dépenses de remises en état seront nécessaires et obligeant de fait le législatif communal à accepter d'autres préavis en créant une sorte de fuite en avant.
  • Un investisseur privé est prêt à racheter l’hôtel-restaurant des Alpes..
    Un investisseur privé est prêt à racheter l’hôtel-restaurant des Alpes à l’actuel propriétaire pour un prix équivalent à l’offre communale. C’est d’ailleurs une des raisons qui motivait l’urgence de ce préavis succinct pour bloquer tout investisseur privé. En outre, cette acquisition n’a jamais été évoquée ou envisagée dans aucun projet municipal étant en lien avec les concepts de réaménagement du centre du village. Nous entendons que c’est un achat justifié par l’annonce de la fermeture de l’établissement par le tenancier, mais ne s’inscrit dans aucune vision plus globale de développement. La seule vision étant de « maintenir une offre de restauration traditionnelle au centre du village. En outre, s’il apparait qu’une auberge communale importe à ce point à la Commune, ne vaudrait-il pas mieux transformer l’actuel tea-room en restaurant, mieux placé, proche du Forum et d'un futur projet de réaménagement du Rural  ? Rappelons que le bâtiment AGORA appartient déjà à la commune, et qu’historiquement il abritait une auberge communale abandonnée au profit du projet Agora. Dans tous les cas, les frais de transformation de ce bâtiment seraient moindres que ceux relatifs à l’hôtel-restaurant des Alpes. Il n'est pas concevable que l'émotionnel l'emporte sur le rationnel !
  • Une probable distorsion de la concurrence...
    Une probable distorsion de la concurrence est créée par le rachat par la Commune d’un établissement de restauration. De plus, le modèle d’affaire souhaité par la Commune ainsi que sa rentabilité sont flous, voire indéfinis. L’actuelle crise sanitaire combinée aux difficultés que rencontre la restauration en campagne nous laisse craindre un modèle d’affaire grevant année après année les finances communales. À ce titre l’exemple de l’Hôtel du Rivage à Lutry est édifiant : les exploitants n’ont pratiquement fait aucune année bénéficiaire depuis le début des années 2010 accumulant ainsi 1,3 million de pertes. Afin d’éviter la faillite de cette société, la Commune de Lutry et son Conseil ont accepté d’abandonner 800 000 francs de créance, de renoncer à une partie importante du loyer pour 2020 et d’accorder jusqu’à 300 000. — de prêts à la société. Il est aussi possible de prendre pour exemple d’autres auberges telles celles de Corseaux, de Burtigny, de Féchy ou de Gimel qui ont toutes en commun d’avoir fait faillite ou d’être fermée pour une durée indéterminée. Par contre, souvent le bâtiment était déjà en main communale et il s’agissait de le rénover et non d'acquérir un bienfonds privé.
  • La situation tendue des finances communales...
    La situation tendue des finances communales, ne permet pas un tel investissement. Les prévisions budgétaires laissent présager des déficits avoisinant un million de francs/an pour les années à venir. Depuis quelques années et hormis les exercices extraordinaires de 2017 et 2018, notre commune enchaine les déficits et les perspectives ne sont pas des plus réjouissantes selon le tableau présenté par la Municipalité en 2019. Dans ce contexte, dépenser plus de 2 millions de francs pour l’achat et la rénovation d'un bâtiment destiné à l'économie privée n'est pas raisonable. Certes le financement se ferait en puisant l’entier de la somme dans le fonds de réserve destiné à l'achat, l'entretien, de futures constructions. La Municipalité prétend indûment à un achat indolore pour les finances communales. Ce fonds devra bien être reconstitué pour des projets d'utilité publique.
  • Préservons nos moyens financiers, évitons une hausse d'impôt ..."
    Préservons nos moyens financiers pour le développement futur du village : le réaménagement extérieur du Forum, la valorisation du Rural et le maintien de services publiques de qualité. Et ainsi évitons une nouvelle hausse d’impôt. Evolution de la charge fiscale pour le contribuable de Savigny, ces dernières années : En 2016 l’impôt foncier communal augmentait de 20%. Par le préavis 06/2017 les taxes sur l’eau augmentaient entre 19% et 31% selon la situation du contribuable. Par le préavis 08/2017 la Municipalité proposait le statut quo à 69% pour 2018 alors que la Cofin proposait 70% pour 2018, le conseil communal optait pour le statut quo à 69% pour 2018 Par le préavis no 8/2018 la Municipalité proposait une augmentation de 4 points en passant de 69% à 73% pour 3 années (2019,2020,2021), la Cofin proposait le maintien à 69% pour 2019, le conseil communal adoptait le taux à 69% pour 2019. En 2019 introduction de la taxe sur les déchets de CHF 120.00 par adulte ou CHF 240.00 par contribuable marié (cf. abolition de l’exonération). Par le préavis no 7/2019 la Municipalité et la Cofin proposaient le statut quo à 69% pour les années 2020 et 2021, quand bien même la recommandation du Conseil d’Etat demande aux Communes de compenser la bascule de 1.5 points en raison du report sur le canton de la participation communale pour l’Association Vaudoise d’aide et de soins à Domicile (AVASAD). Le Conseil communal maintenait le taux à 69% et s’asseyait sur la recommandation du conseil d’Etat pour finalement camoufler une augmentation fiscale de 1.5 points. Il est à relever que bon nombre des communes voisines ont respecté les recommandations du Conseil d’Etat. Lorsque en 2022 ou 2023 nous devrons subir l’augmentation de charges de l’ASIJ pour les transports scolaires et surtout la construction de Carrouge devisée à CHF 37.5 mio., on aura probablement oublié cette augmentation de 1.5 point ainsi camouflée. Evolution du taux d’imposition communal : 2011 66%, 2012-2013 68%, 2014-2015 67%, 2016-2021 69% En 2018, le point d'impôt valait CHF 129'970.00 soit CHF 38.78 par habitant. Les faits ci-dessus illustrent bien le contorsionnisme ambiant ! Il n'y a pas de mesures Municipales pour que cela s'arrête, le contribuable acceptera t'il encore de nouvelles augmentations dans cette période d'incertitude économique, de récession et de crise sanitaire ?
  • Cet achat est avant tout motivé par la volonté de la Municipalité de pouvoir choisir le futur tenancier...
    Est-ce que le choix du restaurateur vaut 2 millions de francs ? Est-ce à la Municipalité de s'octroyer le choix ou la définition d'une restauration traditionnelle et conviviale, d'un style hôtelier familial ? (cf. rapport de la COFIN page 3 !) Cette simple mention démontre bien le décalage de nos édiles.
  • Quelles sont les priorités d'une collectivité publique pour la prochaine décennie...
    Certainement pas dans l'acquisition d'un restaurant ! Selon les propres mots d'António Guterres, le Secrétaire général des Nations Unies, "la planète est en train de brûler et les effets du réchauffement climatique sont désormais une réalité quotidienne". Alors que la jeunesse s'inquiète du manque de considération de ses édiles dans les différents déréglements, ne faudrait-il pas s'intéresser à des projets d'une meilleure utilité et qui concernent le plus grand nombre. Le réaménagement du centre du Village a certainement une priorité nettement plus grande que celle de l'acquisition d'un restaurant !
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